L’originalité de cette comédie et le talent des comédiens que l’on retrouve sur scène assurent de passer un bon moment et réservent bien des surprises au spectateur. A noter l’excellent accompagnement musical original en live
Var Matin

Billet Réduc

– Que du bonheur !
Une magnifique pièce pleine de poésie jouée par de remarquables comédiens. Une soirée vraiment très agréable.

Véronique

Billet Réduc

– On a pris notre envol
Belle pièce avec un message sur le regard des hommes entre eux, très bien interprétée. On entre réellement dans ce monde loufoque des oiseaux et l’aspect subliminal prend tout notre environnement.

Laurent

Billet Réduc

L’abus d’alcool nuit gravement à la santé, mentale surtout. C’est l’avertissement qu’on zappé les clients de ce petit bar de quartier un peu glauque. Les tenanciers aussi d’ailleurs. Le patron de l’endroit est une sorte de capitaine d’un navire épave, et son épouse Mme Antoinette, faussement délurée, focalise son fiel. Il la traite de tous les noms d’oiseaux et met en doute jusqu’à sa vertu, lui reprochant de roucouler pour aguicher les clients. Malheureuse mais rêveuse, c’est vrai qu’elle se donne en spectacle en poussant la chansonnette comme un rossignol milanais. Il faut dire qu’avec son boa, toute de plumes vêtue, elle en fait un drôle, d’oiseau… Sacrée oiselle qu’icelle !

Dire que cette pièce déménage, qu’elle décloisonne et fait tomber les murs est en-dessous de la réalité. Mais pour ce qui est de la réalité, le scénario va quelque peu l’augmenter. Aux commandes de cette mystification, messieurs Bonvoisin et Grandmarcel. Fervents clients de l’estaminet, accrochés à leur soif autant qu’à leur table, ils ne sont pas moins à la dérive. Une belle et échevelée dérive, car de ce troquet miteux ils ont fait leur bateau ivre. Il faut dire que l’un est poète – écorché, et l’autre est croque-mort – écorcheur peut-être. Leur délirium où se mêlent désenchantement et éblouissement va leur donner des ailes…

Les Oiseaux ce n’est pas du Hitchcock, mais c’est mieux qu’un séjour à Pétaouchnoque : on embarque pour un voyage en ballon au-dessus du monde et l’on se faufile dans la faille d’un espace-temps ornithologique. C’est un moment musical et poétique, onirique, drôle et symbolique. Rien n’est mielleux et pourtant, on est comme collé à notre siège – surtout lors du final. On aime ces plumes qui volent et viennent chatouiller notre imaginaire. Du duvet vole, nous sommes surement dans un nid de talents. Avec Les Oiseaux nous sommes tous de joyeux emplumés… !

Pierre

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